Ils sont ... tué de mes sabots, au fond de l'eau

Sujet 2

Gisant au fond de l'eau ....
Un jour vidé de leurs sangs
Il remonteront a la surface
Salué leurs morts
... Come Back

***

Non je ne parlerais pas de vision mais de vue. Une vision est irréelle et vue uniquement que par un individu alors que la vue, tous le monde ou presque la possède. Devant mon regard pale et indifférente, s'entassait sous l'eau rougis de multiple cadavre de différente espèce mais surtout des chevaux. Mes sabots dans l'eau et mes canons rougis par leurs sang, je souriais devant ce qui est pour moi de l'habituelle. Les morts sont morts et il n' y a que les froussards qui voient le mort se redresser pour lui saisir un membre. Je longeais cette rivière comme on pourrait longé le bord de mer. Mes yeux m'attardais sur les carcasses encore identifiable, la grande majorité tué a mes propres sabots. Poulain, jeune, vieillard, jument et étalon je n'ai aucune pitié et clémence envers les traitres, les inutiles et ceux qui ne font pas partie de mes troupes. J'aurais put laisser faire les miens mais j'aime la tuerie bien faites et chacun de mes assassina renforce ma supériorité et impose la peur. Tuer juste pour menacer ne me pose pas de problème ... je l'ai tellement fait.

Je plongea ma tête pour me saisir d'un tout jeune né, le pauvre n'a guère eu le temps de voir le monde. Je balança son corps sur la rive telle une vulgaire poupée désarticulée. Ma tête rosé par le sang mélangé a l'eau, je la secoua un peu avant d'aller vers le cadavre en état de décomposition. Ce petit avait eu la mal chance de ne pas m'avoir comme père, j'interdisais autrefois mes juments de copuler avec d'autre étalon ... le seul saillisseur de la horde mais une n'avait pas comprit. Elle aussi reposais au fond de la rivière, tuée a peine avoir donné la vie ... une si courte vie. Mon ouille fine me prévint d'une présence et précisément d'un loup seul. Je n'avais rien a craindre de lui, il venait régulièrement ici quand je sortais un cadavre de l'eau. En ses temps gelée, je m'amusais a nourire ses canidés.

Sachant qu'il attendait que je m'éloigne, je traversa la rivière a la nage pour ressortir pratiquement rosé de l'autre coter. Je me roula dans la neige pour me nettoyer et du coin de l'œil vit le loup tirer le poulain vers les buissons. Je me remit sur mes membres laissant une énorme trace rosé mais les quelque flocons qui commençais a tomber allait peu a peu la recouvrirent.

Tapi au fond d'un buisson, je savais que je n'étais pas sur mes terres. Je me baladais, laissant mes yeux voire un tel spectacle. L'odeur du sang et de la mort flottais dans l'air, et mon cruel demi-frère nageait dans cette rivière de sang. Je secoua ma fine tête noire, remettant mon toupet sur mon front. Ces êtres sanguinaires, qui s'offrait comme repas les corps d'équidés, ravissaient ce cher Come Back.
Perdu au fond de ce buisson, silencieux comme une fourmis, je repensait à nos mères. Elles étaient pourtant si amies, mais le désir de gouverner montait à la tête de Come Back et Fable Fantasia. Si tout pouvais redevenir comme ça l'était lorsque nous étions petit, les terres de Dream-World ne serait que plus belle.
Mon cerveau perdu dans mes pensées, je voyais une énorme trace rose sur le sol, qu'avais laissée mon cher frère. La neige commençai à tombée, et la température à baissée. Je sortit discrètement du buisson, et repartit tranquillement vers mes terres, tournant le dos aux canidés et a Come Back.

Je tourna ma tête au moment ou il s'en allais vers ses terres. Un sourire vantard se dessina sur mince lèvres, avait-il vraiment crue que je ne l'avais pas vus. Mon ouille ne s'arrête pas a mes deux oreilles. Ici, mes oreilles sont partout ... je sais tous ce qui se passe et rien ne peut pas passer a travers. Mais j'avais fait mine de rien, pour le laisser croire a tord qu'on pouvais se balader sans crainte sur mes terres. je secoua ma tête pour enlever les flocons, ceux qui se déposais sur mes crin noir donnait l'impression de petite étoile. De la brume sortais de mes naseaux et de ma bouche au rythme de mes expirations, l'air était glaciale et la rivière allait geler ce soir. Le loup qui m'avait fait connaitre la présence de mon demi frère sortit de sa cachette pour galoper vers les siens en lançant de grand hurlement. je le fixa jusqu'à ce qu'il disparaisse totalement. Sous le buisson se trouvais le squelette du poulain certainement très bien nettoyer. Demain, j'irais me saisir du crane pour en faire un cadeau a mon visiteur. Le sol devenait très vite blanc et déjà mes pas s'affichait dans la neige. De grand coup de mâchoire, je mangea de la neige pour me désaltérer et me mit ensuite au pas pour me chercher un arbre pour me protéger de la neige.

Il y en avait quelque un sur le bord de cette rive, suffisamment épais pour protéger. En y repensant, l'idée que Mystery s'égare sur mes terres avec cette neige me plut bien. Surtout si il pouvais se trouver en mauvaise posture car ses terres sont a mon image et ne pardonne aucune erreur surtout celle de l'inconnu. J'arrivai a un gros chêne aux racines énorme, plus grande et épaisse que moi. je m'y coucha en dessous et regarda la neige transformer le paysage. Il m'arrivais de penser au passé mais sans jamais le regretté, je ne m'arrêtais pas a des souvenirs et je ne regrettais en rien mes ancienne actions qu'elle ai marché ou pas. L'époque ou moi, Poulain, je jouais avec mes demi frère, insouciant qu'un jour je désirais réellement les tués. Ma dominance a toujours été présente et déjà je me battais avec Fable Fantasia pour savoir qui décide mais nos querelles de gamins n'était rien. Aujourd'hui, je n'ai plus aucun lien mise a par le sang avec mes frères et sœur.

En m'aidant de mon nez je mit des feuilles morte a la manière d'un tapis pour rendre le sol dur plus confortable. Un antérieur plié et posé, prêt a se redresser ... je restais vigilant a tout. Regardant qu'elle fois le ciel, les vautour me signaleront si il y a un individu blesser ou mort. Les meutes de loups par leurs hurlement si il ne traque pas un cheval.

J'avais entendu l'hurlement du loup, mais n'y prêta pas plus d'attention. Je marchais d'un pas très lent, regardant toujours droit devant moi, les yeux perdus dans le paysage qui s'offrait à moi. En retournant ma tête, je pus voir Come allongé sous un arbre. Il était frileux. La neige ne me gênais en rien, et je marchais toujours en direction de mes terres, lorsque je m'arrêtai brusquement. Je fis volte-face et marcha de la où je venais. Je voulais mettre des choses au clairs.
Je voyais d'ici son regard vicieux prêt à me sauter à la gorge pour me tuer, mais je ne pourrais rentrer sans avoir dit ce que j'avais à lui dire.
Ce que je voulais lui dire, c'était tout simlement pour protéger ma demi-soeur Ice Candy, des griffes de ce vorace. Ice était la plus faible de tous, et la meilleure à mes yeux. Sa perte causerait des dégâts dans mon intérieur.
Je traversa la rivière de sang, et m'arrêta en face de Come Back.

-Juste une chose et je m'en vais ...

Frileux ... non mais juste une envie d'un peu plus de confort et regarder tranquillement les alentours. Je souria a se qui semblait le néant, il revenait ... il arrivait droit devant moi. Mystery, mon visiteur impolie semblait finalement revenir sur ses pas ... pour me dire bonjour, je ria intérieurement. Non bien sur, il venait pour elle, notre sœur, Ice Candy. Cette jument dominant uniquement grâce a son chien-chien de frère. Sans sa perpétuelle présence, je l'aurais tué plus d'une fois. Ce qui avait faillit arriver le jour de notre combats, je l'avais eu ... coincé avant que frère n'intervienne et qu'elle se sauve. Il revenait pour elle et me prévenir de ce qu'il m'avait déjà dit il y a plusieurs mois. Comme si ... moi j'écoutais autre chose que moi même ?. J'entendit un corps se mettre a l'eau, je me leva en détendant mes muscles saillant. Mon très cher frère nageant vers moi, osant passer la rivière de mes victoires. Calmement je l 'attendit ...

Quand il fut devant moi, jeu l'envie de lui sauter sur le veine jugulaire et le lui arracher. Mais poliment, je ne le fis pas ... pas encore et mon but n'était pas de le tuer de cet manière, trop douce a mon gout et trop rapide aussi. A ses vagues paroles, je ria franchement narquoisement.

- ne touche pas a un crin a Ice Candy sinon j'aurais a faire a toi

D'un coup de sabot je fit rouler le fémur d'un cheval vers lui.

- Et quand tira la voir ... offre lui ceci, tu me connais je n'ai rien meilleur a lui offrir, si ce n'est que sa vie

-Exactement ! Mais dis-moi tu es Médium Come ? Je ne savais pas que ta dévergondée de mère t'avais légué ce don !

Je reçu le fémur dans les pieds, et lui renvoya frénétiquement. Je fis demi-tour et m'avança de nouveau vers la rivière qui commençait à gelée. Mes oreilles pointées vers l'avant, j'entendais des loups se battrent ou faire je ne sais quoi de l'autre côté. Je m'attendais à une réponse violente de la part de Come, et me préparais à son éventuel attaque. Je pris le petit trot, et au lieu de passer dans la rivière, j'en fit convenablement le tour, par un petit chemin qui passait, caché par les buissons.
Je me souvenai de cette rivière autrefois si belle, et aujourd'hui si éceurante.
Ma robé était trempée de ce liquide que l'on ne pouvais plus appelé eau. J'espérais pouvoir me sortir des griffes de mon cher frère, mais ne m'enfui pas pour autant. Élégamment, je m'arrêta sur l'autre rive, et regarda la réaction de Come Back.

(Ca va chauffer pour ses oreilles XD)

J’arrêtai le fémur en posant mon sabot, un craquement sac et il fut brisé net en deux. Je le repoussai vers d’autre ossement comme si de rien n’étais … calme, très calme, trop calme. Ainsi donc, il me rendait mon cadeau, peu importe j’en aurais des plus frais a leurs offrir … on est jamais mieux servit que par sois même, j’avais oublié. J’irais moi-même le faire. Un ricanement rauque et méprisant sorti de ma gorge quand je le vit s’éloigner après son geste. Il m’était une distance entre moi et lui en se mettant sur la rive opposé. La rivière gelait a une grande rapidité, le sang gèle plus vite que l’eau car la température d’un corps est 37 et l’eau est a 0 degrés voir moins. Je posai un de mes sabots, une faible couche de verglas se former mais encore trop fine pour supporter une pression. Peu a peu que le verglas se formait donnait un nouvelle aspect a cette rivière. J’aimais voir cette rivière gelé, cela lui donnait une toute autre beauté. Un cristal rougis et des vagues forment morte au fond comme des Ames perdus.
Ma dévergondé de mère avait a l’époque été si naïve de s’occuper de mes frères et sœurs aux lieux de se contenter d’élever son unique poulain. On pouvait bien insulter la mémoire de ma mère, je m’en moquais bien … on pouvait cracher sur elle. La seule chose qu’elle a su faire de bien dans sa courte vie c’est de me donner la vie. Ses paroles ne me touchèrent en rien …

- Comique Religious, tu t’es amélioré depuis le temps … bravo, appelle ma génitrice comme tu le veux si sa peut aider ton humour

Si en parlant de ma mère de « génitrice » qu’il ne comprenait pas ma foutaise, y avait de quoi se posé des questions. J’éclatai de rire cruellement en face de lui, séparer par de l’eau sanglante. Moi aussi, je longeai la rive pour le rejoindre au pas.

-Ou va tu donc ? Tu me laisserais donc en plan ? de quoi a tu peur ?

Je secouai ma tête. Je l'écoutait bavasser, mais sans grand intérêt.

-Tu as vu ça un peu, je m'améliore.

Je dis ça sur un ton moqueur et attendit qu'il me rejoigne sur l'autre partie de la rive. Comme à son habitude, il marchait d'un pas lent, sans se presser. Il croyais que j'avais peur, mais rien au monde ne me faisait peur, et encore moins mon demi-frère, même si sa puissance était supérieure à ce que l'on pouvait penser en voyant son corps maigrichon.
Je ronfla bruyamment.

-Comment pourrais-je avoir peur de toi Come ?

Mon humeur était au beau fixe, ce qui était plutôt rare, mais le comportement de Come me faisait sourire. Le ciel se couvrait de plus en plus, et la neige avait déjà recouverte la rivière. Elle avait pris une couleur rosé, qui faisait d'ailleurs très jolie quand on ne voyait pas ce qu'il y avait dedans.

-non tu ne pourrais avoir peur de moi, je m’empresse donc de te rejoindre

Je traversai à la même cadence ce petit chemin formé il y a des années par une coulée de boue et d’année en année c’est transformé en un chemin. La végétation avait même poussé dessus mais il y avait plus de ronce et d’ortie qu’autre chose …. La mauvaise plante comme ont dit. Elle grandit n’importe comment et étouffe les autres plante et détruit un elle seul un jardin. Pourquoi me presser ? Il n’allait surement pas s’envoler et après mes paroles il n’allait pas s’enfuir prouvant sa peur. Mon demi-frère ne pouvait pas être aussi stupide quand même. Je franchissais se passages en tapant dans le restant du poulain qui glissa sur la surface a présente gelé de la rivière. Son corps, son squelette glissa vers le milieu et s’immobilisa. Des Corbeaux si jetèrent dessus dans d’horrible croissement.
A présent sur le même coter de lui, je me tournai pour marcher vraiment vers lui. Mon regard mauvais et mon sourire narquois et sadique toujours a m’a porter. Un bref moment je laissai découverte mes dents par un sourire plus grand, mauvaise qui ne montrait rien de bon a ce qui allait peut se préparer. Etrangement je m’arrêtai à un mètre de lui, d’habitude j’aurais approché jusqu'à même le frôler. Je jeta un œil vers les corbeaux puis derrière Myst’ .

-comment va-t-elle faire si son ange gardien est malencontreusement blesser ?

Je ne lui laissai pas le temps de comprendre mes paroles ou même d’y répondre. Je me jetai sur lui, je savais qu’il avait attendu mon attaque et qu’il m’esquiverais … ce n’était qu’un avant gout.

Effectivement j'esquivai son attaque, mais n'étant pas une danseuse
étoile, elle me frôla. Il était bête, très bête. Il voulait sûrement me
montrer sa puissance, me donner un avant goût de ce qui pourrai
m'arriver.

-Je ne peux te répondre, car cela n'arrivera pas.

Je lui lança un regard aussi noir que les corbeaux qui finissaient le
poulain. Son allure me dégoûtait. Il était cruel, à en prendre du
plaisir, cruel au point de vouloir exterminé tout ceux qui
l'empêcheraient de prendre le pouvoir.

-Si tu continue de tué tout le monde Come, tu te retrouveras seul et ne
domineras personne, à part peut être ces corbeaux qui te ressemblent
tant.

Ma mère m'avait souvent dit que je ressemblai à mon père au niveau
de mon caractère. Mon père devait être quelqu'un de bien, si je lui
ressemblait. Il ne pouvait être que bien si il ne ressemblait pas à cet
étalon de pacotille.

L'air ici n'était pas pur, et il commençait à m'étouffer. Je tourna les
pieds, m'éloignant peu à peu de cette rivière au pouvoir asphyxiant.

-Fréro, tu me déçois.

-plus tôt que tu ne le crois

Dans le regard de mon frère, un profond dégout me fixait après avoir recardé le cadavre de se poulain, festin des corbeaux. Pour le moment je ne comptais pas tuer à moins que l’un des mes sœur ou lui ne précipite les choses. Avant tout je voulais semer la zizanie dans notre fratrie déjà bien instable. Avec Myst’ c’était facile de la toucher profondément sans le toucher directement. Quand a Fable, si proche de son apparence … qu’arrivera t-il si son beau corps soit abimé accidentellement.

-Ses corbeaux comme tu dit doivent être habitué a la chair d’un cheval pour mieux savourer … si tu vois de qui je parle

Un sourire sadique illumina mon sombre visage. Mon père, notre père, cet étalon si bien comme avait put me faire remarquer ma mère et mes tantes. Surement dans le but de me faire changer mais ce père, ce dominant … n’avait jamais été la avec moi et plus auprès d’autre. Je l’ai jamais considérer comme un véritable père, ma mère incapable de m’élever … je fus élevé par les plus mauvaises fréquentations. Aujourd’hui je suis le résultat, peut être aurais je été différent. Le manque d’amour et d’encadrement pendant ma jeunesse me fit dire que l’amour n’est que connerie et n’existe pas.

Il eu quand j’étais encore tout jeune poulain ou je jouais avec Myst’ sans qu’il est des histoires de querelles … juste comme deux vraie frère.

- Frérot ... sa fait des années que tu n'a plus oser prononser se mot, Franchin

Je prit les paroles de Come au sérieux mais sans m'en inquiéter. Les yeux perdus dans ceux de mon frère, je le fixais. Je comprenais son intention de vouloir tous nous tuer un par un, pour avoir enfin ce qu'il croit lui appartenir. Sans une once de peur, je ronfla bruyamment. Tout autour de nous était blanc à présent, c'était plutôt joli.
-Oui, c'était au bon vieux temps.
Je regrettait un peu le passé. Le passé ou tout le monde ne pensais qu'à une seule chose, on était frère et soeur et rien d'autre. Ce père décédée avant notre naissance nous a fait perdre quelque chose. L'amour paternel. Je connaissait l'amour grâce à ma mère, mais il avait manqué durant notre enfance une présence masculine.
Come en avait fait voir de toutes les couleurs à sa mère étant petit, mais la vie était ainsi, on ne change pas du jour au lendemain.
Je le regarda au plus profond de ses yeux bleus pales, oreilles pointées vers lui, comme si j'attendai quelque chose.

-C’est le vieux temps, le passé … avant tous cela et surtout c’est que le passé, on y reviendra jamais qu’on le veuille ou non

Quoi qu’on face, quoi qu’on dise et qu’on ne décide rien ne changera ce qui a déjà été fait. Les bonnes actions comme les mauvaises, une fois faites … il est trop tard pour reculer. Ce plonger dans le passé c’est ressortir avec plein de regret et des envies de tout changer, changer sa vie du moment. Vouloir réparer l’irréparable. Ce qui est fait est fait et cela le restera éternellement. Je m’étais peu a peu forger la réputation que j’ai aujourd’hui : celle d’un être incapable de ressentir quelque chose même la douleur. De cette réputation je me suis enfoncé de plus en plus pour me protéger des autres a qui je n’ai aucune confiance, le manque de confiance envers moi c’est transformé en agressivité. Mon manque de confiance envers les autres est devenu violence.

Mon regard bleu pale fixa méchamment ceux de mon franchin quand je vis son attitude subitement différente. Mes oreilles pointèrent subitement en arrière sans pour autant être plaqué ou montrer un signe d’agressivité. Je demeurais perplexe et sans savoir comment réagir. Je ronflai en tapant de mon antérieur de le neigeux. Brusquement sans un mot je pris le galop pour m’éloigner de lui.

Je ne répondais pas à ses paroles, je les écoutais attentivement et savais pertinemment qu'il avait raison. Je le regardais s'éloigner de moi en comprenant peu à peu que j'avais dût le brusquer.
Comment faire quand l'on regrette le passé, mais que nous n'avons pas envie de changer quoi que ce soit ? Moi j'aimais bien ma vie. Ses rivalités entre frères et soeurs étaient parfois un peu agaçante, mais j'avais ma soeur et je pouvais compter sur elle. Tant qu'à ce frère à la réputation plus que mauvaise, j'avais aimé le passé, être complice avec lui, mais malheureusement rancunier, on ne changera rien. Je pointais moi aussi mes oreilles vers l'arrière, puis reculais d'un pas ou deux.
-On se reverra peut être un jour fréro !
Je fit volte face, lui tournant les talons et partai dans un petit tro. Je ronflais bruyamment, laissant chaque trace de mes sabots derrière moi, écoutant une quelqueconque réaction de mon frère.

» Les frontières entre bien & le mal ne sont-elle pas complémentaire ?